Après que le 72e ait été accueilli par la garde, et reçu par le Lieutenant Albys pour l’entretien Diplomatique.

Quant à la mesure n°1.

Connétable H. Brûle-Flanc : Nous sommes des Soldats, notre place est sur le champ de bataille. La justice urbaine n’est clairement pas notre affaire.  En revanche nos institutions servent toutes deux le Couronne, nous devons traiter sur un parfait pied d’égalité, dans un parfait respect.
Ce qui inclue le fait que nous ne soyons pas fouillés et forcés à déposer les armes à l’entrée de la caserne.

Lieutenant S. Albys : Le protocole peut souffrir d’une exception pour les soldats de Sa Majesté.

Connétable H. Brûle-Flanc : Vous n’avez rien à craindre de ceux qui portent le même tabard que vous, et je me porte garant de mes hommes. Convenons-donc de cela ?

Lieutenant S. Albys : Nous pouvons y consentir, l’Etat-Major n’y verra sûrement pas d’objection.

Quant à la mesure n°2.

Connétable H. Brûle-Flanc : Je souhaiterais aborder un point que me semble crucial : celui des prisonniers de guerre.

Lieutenant S. Albys : Avant cela j’ai besoin de certaines informations, à savoir : un descriptif du Régiment : but, localisation, correspondance à adresser.

Connétable H. Brûle-Flanc : Le 72e est un détachement d’élite. Mobile, il couvre toute la surface du monde pour servir les intérêts du Roi.
Lorsque nous ne sommes pas en campagne, nous tenons garnison au Donjon de la ville. Vous pourrez facilement nous y trouver.
Vous aviez besoin d’autres renseignements, mon bon Lieutenant Albys ?

Lieutenant S. Albys : Nous pouvons à présent aborder les sujets de votre venue.

Connétable H. Brûle-Flanc : Commençons par les prisonniers de guerre. Nous capturons de nombreux ennemis de la patrie – Orcs, défias, soldats de Kurzen –
Il serait à mon sens bon de créer une procédure de transfert, de nos cachots d’appoint à vos geôles.
Qu’en dites-vous ?

Lieutenant S. Albys : Que faites-vous de vos prisonniers à l’heure actuelle ?

Connétable H. Brûle-Flanc : Ils sont pour l’instant détenus dans les cachots de la garnison d’Elwynn, en attente de jugement.

Lieutenant S. Albys : Il doit être possible d’organiser des transferts entre la Garnison d’Elwynn et ici-même, en effet. Cependant vous n’êtes pas sans savoir que ne sommes pas en mesure de juger les criminels capturés hors des territoires de la Couronne.

Connétable H. Brûle-Flanc : Cette convention ne s’applique pas aux ressortissants de factions adverses je crois.

Lieutenant S. Albys : Les prisonniers de guerre sont jugés « sur le tas », par un tribunal de guerre temporaire, installé non loin du champ de bataille. Il est rare qu’un orc ou un troll vienne sur les Terres de Sa Majesté.

Connétable H. Brûle-Flanc : Il s’agira néanmoins de s’accorder sur les scélérats capturés sur les terres du roi. Bien que je reste convaincu que certains étrangers puissent  être frappés de la justice du roi, même hors de ses terres. Je pense par exemple aux Ecarlates.

Lieutenant S. Albys : S’il y a preuve manifeste qu’ils agissent sur le territoire du Roi, et qu’ils sont capturés en Lordaeron, alors oui, cela semble possible.

Connétable H. Brûle-Flanc : Je pense alors que nous aviserons selon les circonstances.

Lieutenant S. Albys : Nous serons donc en mesure de détacher des hommes pour aller chercher des prisonniers en Elwynn.

Connétable H. Brûle-Flanc : Et ailleurs sur le Territoire, n’est-ce pas ?

Lieutenant S. Albys : Nous aviserons au cas par cas.

Quant à la mesure n°3.

Connétable H. Brûle-Flanc : Excellent. Venons-en au sujet suivant : Il est possible qu’un jour la Capitale soit attaquée, dans un cas pareil, il est évident que des forces seront mobilisées. Aussi, je pense judicieux d’organiser des entrainements et des simulations de défense, mêlant nos troupes pour un soir.

Lieutenant S. Albys : C’est effectivement une excellente idée. Il suffira simplement pour ça que nos commandement se mettent d’accord sur des dates et heures.

Connétable H. Brûle-Flanc : Nous vous ferons part de propositions dès la fin de la campagne actuelle.

Lieutenant S. Albys : Entendu.

Quant à la mesure n°4.

Connétable H. Brûle-Flanc : J’aimerais aborder un dernier point, et pour cela j’aimerais vous poser une question : « Quel est votre statut auprès du « Clan Sombrecoeur » ? »

Lieutenant S. Albys : Il y bien longtemps que nous n’avons pas eu de relation diplomatique avec eux.

Connétable H. Brûle-Flanc : Il y a quelques jours, ces gens ont ouvertement craché sur notre monarque […] Nous en sommes quelques peu… dérangés.

Lieutenant S. Albys : Nous avons également quelques problèmes avec eux quand ils viennent en ville.

K. Eleth Juhar : Je crois savoir qu’ils avaient été bannis de la Cité, ce n’est plus d’actualité ?

Connétable H. Brûle-Flanc : Puisqu’ils à bas nos symboles, peut-être pourrions les empêcher d’enrôler sur nos terres ?

Lieutenant S. Albys : La querelle est lointaine, c’est un peu « l’amour vache »

K. Eleth Juhar : Oui, mais cela va plus loin cette fois-ci, ne croyez-vous pas ?

Chevalier P. Sunderson : Nous ne pouvons pas maintenir quelque chose de stable ainsi…

Lieutenant S. Albys : Oui, mais ils sont un rempart pour le Nord.

Connétable H. Brûle-Flanc : Ils sont une brigade parmi une multitude de détachement qui eux savent se tenir. Mais enfin, loin de nous l’idée d’influencer, nous espérons simplement que vous saurez faire ce qu’il faut pour que Sa Majesté ne souffre plus de ces outrages.

Lieutenant S. Albys : Une brigade qui a servi de nombreux services à l’Alliance, une brigade de plusieurs centaines d’hommes. Des outrages faits sur dans notre juridiction entrainera un tour par nos geôles.

Connétable H. Brûle-Flanc : C’est une affaire de juridiction, je comprends.

Lieutenant S. Albys : Tout est affaire de juridiction pour nous. Et nous avons déjà tellement à faire dans la cité.

Connétable H. Brûle-Flanc : N’est-il pas possible d’empêcher leur recrutement à Hurlevent.

Lieutenant S. Albys : Cela nous est impossible pour un ordre non criminel.

K. Eleht Juhar : Ne pouvez-vous pas avertir le peuple des dires de certains Sombrecoeurs ?

Lieutenant S. Albys : Je n’ai pas les attributions nécessaires.

Connétable H. Brûle-Flanc : Je suis sûr que vous en parlerez à qui de droit. Je suis arrivé au terme de tout ce que je voulais dire.

Lieutenant S. Albys : J’en toucherai deux mots à mes supérieurs, en effet.

Connétable H. Brûle-Flanc : Je vous remercie Lieutenant ! J’espère que l’avenir vous sera favorable.


L'entretien prend ainsi fin, après que les deux partis se soient salués et quittés.