Trasah Arrington
| Sujet: Le chevalier 10.11.16 23:35 | |
| - Citation :
- Le petit convoi s'arrêta. Le guerrier qui avait été engagé pour veiller sur les villageois donna de l'éperon et son cheval avança. Mais l'homme qui se tenait debout sur le chemin ne remua pas le moins du monde. Le large casque qui recouvrait sa tête se déplaça pour suivre son mouvement. Sa large épée était plantée dans le sol entre ses jambes.
Derrière lui, la scierie d'Alther, récemment réclamée par les Aigles du Roi au nom de Comté-du-Lac, était calme. Mais des torches éclairaient un spectacle terrifiant : au milieu du site, des travailleurs et des villageois étaient agenouillés, leurs mains reliées par des cordes. Ils étaient entourés par une meute de loups qui leur tournaient autour, prêts à bondir. De l'autre côté, des débris bloquaient les autres passages possibles. Il y avait aussi un petit campement, également surveillé par des loups. Des serviteurs tout aussi terrifiés que les prisonniers, mais enchaînés, entretenaient différentes armes et faisaient boire un cheval. Le guerrier reporta son regard, empli de colère, sur le chevalier à l'armure sombre qui leur barrait la route. "Êtes-vous responsable de cette atrocité ? s'écria-t-il.
-La route est barrée" répondit d'une voix grave, platement, le chevalier.
Le guerrier mit pied à terre et tira son épée de son fourreau. Il fixa le tortionnaire avec rage. "Eloignez-vous ! ordonna-t-il. Laissez repartir ces pauvres gens, ou sur mon honneur, vous aurez affaire à moi ! Je vais les emmener avec moi, et vous aurez affaire à la garde."
Le chevalier leva une main. Aussitôt, les loups se rapprochèrent dangereusement de leurs captifs, assez prêts pour que ceux-ci puissent sentir leur haleine. Le chevalier baissa la main et souleva son épée. "Personne n'ira nulle part, déclara-t-il. Il n'y a qu'en me terrassant dans un duel que vous pourrez leur rendre leur liberté."
Le guerrier n'attendit pas davantage. Poussant un cri de rage, il chargea, et le chevalier vint à sa rencontre. Leurs armes s'entrechoquèrent bruyamment, et le mercenaire se retrouva rapidement sur la défensive, sous les regards affolés de ses clients. Le chevalier noir lança des assauts répétés avec sa grande arme, la lame approchant chaque fois plus près du corps de son adversaire.
Au bout de quelques minutes, le guerrier finit par céder. Il mit un genou à terre, et l'arme adverse brisa sa lame pour venir le frapper au cou, le coupant presque en deux. Le chevalier poussa le corps sans vie d'un coup de pied et reprit sa position sans un mot tandis que deux de ses loups venaient chercher le cadavre et l'amenaient aux autres afin de s'en repaître.
Horrifiés, les villageois qui avaient engagé le guerrier pour le protéger ne virent pas arriver les autres loups. Ceux-ci fondirent sur eux, et tout se finit dans les hurlements. Voilà voilà ! Dites-moi quel jour vous arrangerait le plus ! |
|
Martha Bauregard
| Sujet: Re: Le chevalier 11.11.16 1:29 | |
| (Plutôt le W.E. comme ça on a plus de chance d'avoir tout le monde ! ) |
|
Allen Gray
| Sujet: Re: Le chevalier 11.11.16 1:50 | |
| (Tu peux utiliser le vendredi ou le dimanche soir.) |
|