La Revanche des Aigles
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 La Rochefoucauld, de la merde dans un bas de soie.

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MessageSujet: La Rochefoucauld, de la merde dans un bas de soie.   La Rochefoucauld, de la merde dans un bas de soie. Icon_minitime11.09.12 1:57

Caulaincourt est un des plus proches fidèles de la famille Rochefoucauld. Autrefois serviteur du père et à présent du fils, il est un page loyal qui a su se faire accepter au fil du temps. Et c’est par cette fidélité qu’il a pu recevoir les responsabilités – et le salaire – qui lui est du à présent. S’il devait comparaitre devant un tribunal contre les Rochefoucauld, il est sûr qu’il en aurait à dire. Mais il ne prendrait pas ce risque. L’idée de se faire picorer par la poiscaille des canaux de la ville, les pieds scellés à un boulet de canon ne lui plaisait guère. Morale mise à part, il décida de faire son travail en bon serviteur qu’il est. Et c’est en bon serviteur qu’il se rendait ce soir là dans les ruelles sombres et cosmopolites de la vielle ville chercher quelques malandrins avares pour satisfaire la vengeance égocentrique de son maître. Encapuchonné et enveloppé dans une longue cape, il se faufilait au travers de la foule de badaud qui errait à cette heure tardive autours des nombreuses tavernes du quartier. Marchant à vive allure, il posait son regard ici et là : sur les putains – plus belles les unes que les autres – les saoulards qui vomissaient leurs tripes dans les canaux, les marchands errants et autres ménestrels qui chantaient faux.

Il s’engouffra dans la taverne du cochon siffleur. Une joyeuse ambiance y régnait. Encore une fois, il du se faufiler au travers de la foule compacte jusqu’aux tablées en fond de la salle. Un petit groupe de jeunes gens – autours de la vingtaine d’années – enchainait les pintes d’hydromel les unes derrières les autres. Des petits malfrats, des coquins sans avenir et sans le sous. Plongeant leur détresse dans l’alcool, gaspillant le peu d’écus qu’ils avaient dérobés à un bourgeois inconscient du danger de ces rues, un peut plus tôt dans l’après midi. Le page posa une main sur l’épaule d’un des jeunes assis qui lui tournait alors le dos.
- « Gregory, j’ai un travail pour toi »
- « Vl’ati pas c’bon vieux page qui vient p’endre d’nos nouvelles les gars. Qu’elle belle attention qu’vous m’faites m’cher môsieur. » dit-il déjà bien éméché, avant de lâcher un rire gras repris en cœur par son groupe d’ami.
C’était l’homme de la situation pensa Caulaincourt. Le petit Gregory était un de ces jeunes désœuvrés, sans but et la faim au ventre, prêt à n’importe quoi pour quelques sous. Il ne savait de lui que sa profession de page au Donjon sans savoir à qu’elle famille il appartenait. L’alcool aidant, il ne se souviendra que très vaguement du visage de Caulaincourt.
- « Gregory, toi et tes amis allez me rendre un petit service »
- « B’sûr m’sieur, mais ‘savez, c’pas la gratuité qui remplira l’gosier d’moi-même et d’mes gars hein »
- « Bien entendu… Vous recevrez une petite récompense si le travail est bien fait, mon petit. »
- « J’vous écoute m’gars »
Il glissa le nom de la cible dans l’oreille de Gregory et déposa une petite bourse bien remplis dans la poche de son veston troué et trop large.
- « ‘Sera fait m’sieur. Comptez sur moi et ma bande m’sieur. »
- « Bien, soyez vigilant Gregory, comme d’habitude. »
Sur ces paroles, il quitta la taverne. Traversa quelques rues avant d’embarquer dans un fiacre qu’il l’attendait plus loin, sur le bord des canaux. A peine la porte refermée, la voiture fonça à vive allure vers le donjon.




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MessageSujet: Re: La Rochefoucauld, de la merde dans un bas de soie.   La Rochefoucauld, de la merde dans un bas de soie. Icon_minitime12.09.12 0:12

Gregory et sa bande étaient perchés sur une pile de caisse abandonnés depuis bien longtemps sur les bords des canaux. Ils étaient trois, répondant aux critères de base du stéréotype de la bande de malfrat. Gregory, la vingtaine, était le cerveau. Du moins, celui dont les neurones étaient le moins affectés par l’alcool. Les yeux d’un bleu azur, brillants de malice. Le visage fin et doux, presque beau. Bobby, seize ans, remplissait le rôle du simplet. Il était gringalet, les cheveux gras et de surcroit blanc comme un cul. Et enfin, Curtis, vingt deux ans, la brute avec le QI d’une palourde. Le visage se rapprochant plus du primate que de l’humain, le tout posé sur une épaisse musculature taillée par les heures de travail sur les docks à décharger les caisses de marchandise des galions. Ils avaient mis leur plus belle tenue de sortie pour ce soir de fête et de castagne.
Chacun avait endossé un gilet rouge, usé par le temps en signe d’appartenance à leur joyeuse bande. Gregory tenait entre ses mains une vielle canne de marche, tendis que ses deux compères arboraient chacun un petit coutelas sous leurs ceintures.

Un certain Michal Loumis était leur cible. Gregory avait déjà tout planifié : l’homme avait été repéré en ville il y a peu de temps et il passait souvent par la rue ou la bande se trouvait alors. Une fois le trajet habituel repéré, il ne restait plus qu’à attendre que le pigeon se pointe et ma foi, il aurait une bonne surprise, se disait-il. La nuit tombait sur la capitale et les rues se désertaient lentement, le flot d’aventurier se précipitant vers les tavernes les plus proches pour passer la nuit ou fêter l’achèvement d’une longue quête. En attendant, il fallait tuer le temps.
Les trois lascars sifflaient les jolies filles, lançaient des graviers sur les vitres des fiacres, … comme à leur habitude.
Puis vint le moment. Michal Loumis marchait lentement, les mains dans les poches. Il avait vu la bande des trois idiots sauter de leurs caisses pour barrer sa route. Il s’arrêta face à eux et pris soin d’enlever les mains de ses poches. Gregory prit la parole :
« Ooh oh ooh … mon frère. Arrête ta course veux-tu ... Sais tu, l’ami, que tu n’as pas que des alliés dans cette ville ? »
Michal ne prit pas la peine de répondre, il observait en silence les trois mousquetaires, posant sa main sur la garde de sa propre dague. Pendant ce temps, comme un bal bien organisé, les trois malfrats l’encerclaient. Dans la tête de Gregory, la douce musique de la violence gratuite se mettait en marche. Il entendait les grands airs guider les pas de sa joyeuse troupe.
« Alors mon frère… L’on a perdu sa langue poicreuse ? Vient par là, l’ami … ! » Il leva sa canne au-dessus de la tête pour frapper de plein fouet le crâne de Michal. Il esquiva d’un geste habile et tira sa dague pour la pointer vers son agresseur.
« Voila qui est intéressant l’ami … Voyez vous ça, Ô mes frères, comme notre ami se dandine comme une fraiche laitue ! » Bobby et Curtis fondèrent sur lui, coutelas à la main. Michal roula sur coté pour éviter leur charge se releva aussitôt et donna un coup sec dans l’épaule de Curtis, enfonçant la dague jusqu’à sa garde dans la chaire du docker. Il se laissa tomber sur les caisses, un peu plus loin, braillant des injures et criant à la mort.
Gregory, leva une nouvelle fois sa canne, et frappa au visage, se révélant plus agile que ses compères. Michal recula sous le choc, perdant un peu l’équilibre. S’en suivis un deuxième coup, plus violent dans le bras. Il sentit ses muscles se raidir sous le choc. Il a bien frappé au nerf, le bougre. Gregory se tenait face à lui, dans une pose triomphante, prêt à frapper à nouveau.
« Vient t’en prendre un dans les cabouilles …! … S’il te reste des cabouilles ! » S’en suivis un rire gras, teinté de folie.
Michal se remis sur ses gardes et avança d’un pas assuré. Sa route fut barrée par Bobby, le gringalet. Il lui décrocha une bonne droite qui le mit rapidement d’équerre avec les bonnes manières. Il s’écroula par terre, le nez en sang. Effrayé, il rampait le plus loin possible. Ne restait plus que Gregory. Il s’avança d’un pas assuré et ne reçu pour seul courtoisie qu’un nouveau coup de canne sur le poignet dans un craquement sourd. Le jeune homme avait frappé juste une nouvelle fois. Ce n’était pas le bois de la canne qui avait craqué, mais bien l’os. Michal recula et repris de plus belle, évita un second coup de canne et frappa au visage de l’enfant. Il tomba sur les fesses, le nez ensanglanté. Michal sauta sur lui, l’immobilisant au sol, dague à la main. La malice avait disparu de son regard. Comme frappé par la dure réalité, il se rendit compte qu’il ne s’agissait pas d’un contrat habituel. Ce Michal ne faisait par partie des mauvais payeurs du Page ou encore un de ces froussards de bourgeois, quelques peu grassouillets la plupart du temps, qu’il fallait effrayer un bon coup. Il était tombé sur un os. Gregory fit alors ce qu’il faisait encore de mieux : se vautrer dans la couardise.
« Enfin mon frère … » dit il, un rictus nerveux déformant son joli visage. « … Ne me fais pas de mal ! Ne me fais pas de mal et je te dirai tout ! »
« Je t’écoute. »
« L’on nous a payé pour t’esquinter un poil, mon frère, ce n’est pas de notre faute ! Nous ne sommes que de pauvres désœuvrés, sans le sous … Pitié Ô mon frère, retient ta lame ! » Il leva ses mains en protection, implorant du regard.
« Qui t’engage ? »
« Un homme de la haute, vous pouvez me croire l’ami ! Il vient du Donjon. Il est toujours bien apprêté et nous paye gracieusement ! Vous pouvez m’croire ! Je … je crois qu’il est serviteur… ou Page auprès de la cour mon frère ! »
« Pour qui travail t’il ? Répond ! » Il mit sa lame sous le menton du jeune lascar, faisant scintiller sa lame à la lueur du soir.
« Je … Je ne sais pas ! Il travail au Donjon, c’est tout ce que je sais ! Je ne connais pas son visage, il vient toujours capuchonné ! Ô mon frère épargne moi ! »
Michal soupira longuement. Il lui donna une gifle, comme un père punissant ses bambins et leur ordonna de partir. Ce qu’ils firent sans autre forme de politesse. Alors que les trois malfrats disparaissaient dans la nuit, Michal fit un point sur son état. Ils ne l’avaient pas raté tout de même. Son poignet était foulé, il comptait quelques hématomes ici et là et enfin, un magnifique œil au beurre noir laissé par la canne de Gregory. Il reprit sa route, rangeant sa dague dans son fourreau.


*
* *

Caulaincourt entrouvrit la voilure de la tente du Marquis et se glissa à l’intérieur. Ce dernier était assis, face à son bureau, il examinait un quelconque rapport sur les finances de la campagne d’Arathi. Caulaincourt s’inclina le plus bas qu’il put.
« Qu’en est-il du jeune coq, mon cher page ? » interrogea le Marquis, qui le fixait d’un air malicieux.
« Hum… eh bien, sire, il semblerait que Gregory et sa bande ont eu du mal mais le travail est plus ou moins fait. Monsieur Loumis est prévenu. »
« Plus ou moins fait ? » Il perdit son air malicieux pour de l’inquiétude.
« Il faut dire que Gregory a pris une sacrée raclée. » annonça laconiquement le page.
« Bien. Peu importe. Il faut juste que monsieur Loumis sache de quoi il retourne lorsque l’on crache sur la couronne de la sorte. Notez, mon bon Caulaincourt, qu’à la prochaine faute je ne ferai pas appel à des clochards pour régler ce genre d’histoire. » Il reprit un air satisfait.
« Ne faut il pas s’inquiéter de monsieur Van Hellsing qui, à ce que j’ai compris, serait son père ? »
« Aucunes inquiétudes, c’est un idiot finit. Puis, que voulez vous qu’il fasse ? C’est un noble déchu de la vielle Gilneas et qui plus est un idiot… Comme tous les soldats d’ailleurs. » Il ricana un bref instant puis repris, « Vous pouvez disposer. » Le page s’inclina à nouveau et quitta la tente.

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MessageSujet: Re: La Rochefoucauld, de la merde dans un bas de soie.   La Rochefoucauld, de la merde dans un bas de soie. Icon_minitime27.12.12 22:05

Il y a un an, au Donjon de Hurlevent.

Les talonnettes claquent sur le marbre blanc des couloirs du donjon. Le petit groupe avance, tout en tenue d’apparat, avec à sa tête le Marquis de la Rochefoucauld. Un couloir, puis un autre. Les hommes commencent à presser le pas. Finalement, ils arrivent dans une grande salle agencée comme un amphithéâtre en hémicycle. Un brouhaha amplifié par l’écho cache à présent le claquement de leurs bottes. Toute la cours est réunie, et aujourd’hui, c’est le seigneur Barlow qui préside l’assemblée de la maison des nobles. Ce dernier frappe du poing la table et demande le silence. Les nobles s’asseyent enfin en silence sur les bancs. Le Grand Chancelier, représentant du Roi auprès de la maison des Nobles, est annoncé et fait son entrée dans l’amphithéâtre. Le silence, règne dans la vaste salle.
L’on croit que la séance va commencer lorsque soudain, l’on annonce un second invité : le prince. Anduin Wrynn fait son entrée, entouré de la garde royale. Quelques chuchotements font frémir les rangs de duc, comte et marquis. Le seigneur Barlow impose le silence une nouvelle fois en frappant du poing sur sa table.
Anduin voit tout ces grands du royaume aux vêtements rouges et noirs, tenant à deux mains leurs mortiers, les visages austères l’observent tendis qu’il gravit les trois marches qui conduisent au pupitre face à l’assemblée. Le prince s’éclaircit la voix, il n’a qu’à répéter une phrase moult fois apprise avant la séance. Il se lance : « Messieurs de la maison des Nobles, je suis venu vous voir pour témoigner à l’assemblée ma bonne volonté. Monsieur le chancelier dira le reste ». Il tourne les talons pour aller s’asseoir à la droite du président de l’assemblée, entouré de sa garde.

Le chancelier démarre la séance et évoque les différents sujets et nouveaux édits à l’étude. L’on évoque les budgets de l’armée, des mercenaires et l’état de la guerre au front. A plusieurs reprises, monsieur le Marquis se lève à la tribune pour soutenir le financement des Aigles du Roi. Leurs victoires s’enchainent sans jamais s’essouffler dit-il. Il parle pendant de longues minutes, ponctuant son discours de grands gestes et de grandes intonations, pontifiant ses arguments avec de grandes envolées lyriques.
L’assemblée finit pas approuver, un nouvel édit est voté, le budget des aigles est maintenu. Un fois fait, le marquis ne prend pas la peine d’assister au reste des débats. Il laisse le travail à son intendant, Caulaincourt, qui fera valoir ses intérêts si cela est nécessaire. La Rochefoucauld quitte la salle sans se faire voir, par une petite porte dérobée. Il va à toute allure dans les couloirs du donjon, faisant virevolter sa cape à chaque pas et accompagné de ses deux gardes personnels.
Soudain, une délégation vient vers lui. Il plisse les yeux pour distinguer de quel noble il s’agit. C’est le Prince. Le Marquis s’arrête net. La délégation ralentit et s’arrête à son niveau. Le comte s’avance vers lui et s’incline.
« Monsieur le Marquis, vous avez été du plus bel effet lors de cette assemblée. » dit le prince, en souriant.
La Rochefoucauld le toise du regard avant de revenir à la place que la hiérarchie lui impose.
« Je ne fais que servir les intérêts de Sa Majesté. Et monsieur le chancelier a très bien parlé en votre nom. » Le prince le toise à présent du regard.
« Mon bon Marquis, poursuit Anduin, si vous soutenez avec tant de loyauté mes intérêts, donnez lieu que je n’en puisse douter ». Le Marquis se courbe, tout troublé, et s’incline à nouveau.
« Je vous ferai une déclaration » murmure t’il, toujours incliné.

Le Prince sait que le Marquis ne cesse de médire sur sa personne. Il fait courir les rumeurs qu’il ne sera pas un bon Roi. Qu’il ne pratique pas assez les armes et qu’il a l’esprit d’un sot. Il a été difficile de savoir pour le prince qui était l’auteur de ces médisances. Mais à la cour, tout finit par se savoir. Malheureusement, le Marquis de la Rochefoucauld reste un allié puissant de la Couronne et il serait contre l’intérêt du royaume de l’évincer.
La délégation reprend son chemin, et le Marquis peut enfin relever la tête. Il tourne les talons dans un effet de cape et continue son chemin vers ses appartements.
Une fois hors du champ de vision du marquis, le Prince commente « Ce Marquis est bien fourbe, toujours dans les pattes de mon père, à magouiller pour ses intérêts. Il profite de son rang pour s’enrichir sur le dos du royaume et personne ne fait rien ! »
« La justice viendra le prendre un jour, mon Prince, mais en attendant, l’on ne peut rien faire. Il sert le royaume à sa façon. Mais il reste un bon diplomate pour le Cour, et il a su traiter quelques bon accords avec nos alliés comme avec nos ennemis ».
La délégation disparait dans le méandre de couloir.




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MessageSujet: Re: La Rochefoucauld, de la merde dans un bas de soie.   La Rochefoucauld, de la merde dans un bas de soie. Icon_minitime30.12.12 0:57

Un petit manuel, portant le sceau du Marquis de la Rochefoucauld, en cuir noir et sur lequel l'on peut lire en titre, le tout en lettre d'or :

Arts diplomatiques : comment réussir un diner protocolaire en respectant les arts de la table et du savoir vivre Hurleventois.


Par curiosité, vous ouvrez le livre et prenez un extrait au hasard ...
Citation :

En introduction de cette première leçon, il est bon de savoir que le savoir vivre Hurleventois, et plus particulièrement la cuisine et les arts de la table Hurleventois, sont régis par des règles et des mœurs extrêmement strictes. Et si il y a une tablée qui respecte ces dernières, c'est bien celle du célèbre et fameux Chambellan et Marquis de la Rochefoucauld ! C'est bien le respect et l’exécution minutieuses de ces règles qui font de la table du Marquis de la Rochefoucauld, une des tables diplomatiques les plus prisées du Royaume, et même, si l'audace nous le permet, de tout Azeroth.

Savoir ranger les couverts et quel vin va accompagner le rôti de worg peut paraître anodin pour le plus belliqueux des esprits. Cependant, vous qui tenez ce livre, n'en êtes pas. Et vous êtes bien décidé a changer vos manières d'orc pour celles d'un vrai gentlemen de la cours des Nobles.

Tout d'abord, sachez qu'une tablée s'oriente nord/nord ouest, pour profiter au mieux de la lueur du soleil de midi, si votre diner se déroule en milieu de journée, et de ne pas être dérangé par les leurs du soleil couchant, si votre sauterie se déroule le soir. De plus, selon la science des astres, la direction nord/nord ouest fait face à la seconde lune de notre planète, et vous place donc sous la protection de la déesse Ména'gaire, divinité du repas tranquille et du rôti de bœuf réussi selon les croyances primitives Furbolg.
Une fois votre table bien orientée, il est temps de choisir votre menu. Ainsi, sachez que selon la race de vos invités, il est bon d'adapter le menu en conséquence. De ce fait, lorsque vous recevrez une délégation draenei, sachez qu'ils ne supportent pas l'odeur du fromage de Brie. Et que les viandes rouges sont généralement à proscrire, ce au profit des poissons et des fruits de mer. Je vous rappel que le vin blanc accompagne parfaitement un brochet de saumon. Mais nous en parlerons plus en détail dans la section "Poissons et crustacés" de cet ouvrage.
De même, les nains ne sont pas fou de laitue, et les gnomes digèrent très mal le lactose. Enfin, si vous voulez séduire un diplomate originaire de Gilneas, faites étalage de pâtisserie en tout genre. Privilégiez ainsi les macarons, les langues de chat et les tartes à la fraise.
...

Après avoir lu autant de chose sur l'art de la table, vous pensez sérieusement à devenir cuisinier. Puis vous vous rappelez soudainement que vous avez perdu l'usage de vos deux mains lors d'une partie de bataille de pouce perdue avec un ogre. Rendant ainsi tout espoir de devenir cuisinier anéantis. Dommage .... Mais dans ce cas, comment diable tenez vous ce livre alors ?!
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